samedi 24 novembre 2012

Pensée sur l'Amour





 
" Celui qui aime quelqu'un à cause de sa beauté, l'aime- t'il? Non: car la petite vérole, qui tuera la beauté sans tuer la personne, fera qu'il ne l'aimera plus.

Et si on m'aime pour mon jugement, pour ma mémoire, m'aime-t'on, moi? Non, car je puis perdre ces qualités sans me perdre moi- même.

Où est donc ce moi, s'il n'est ni dans le corps, ni dans l'âme?

Et comment aimer le corps ou l'âme, sinon pour ces qualités, qui ne sont point ce qui fait le moi, puisqu'elles sont périssables?
Car aimerait-on la substance de l'âme d'une personne, abstraitement, et quelques qualités qui y fussent?
Cela ne se peut, et serait injuste.
On n'aime donc jamais personne, mais seulement des qualités.

Qu'on ne se moque donc plus de ceux qui se font honorer pour des charges et des offices, car on n'aime personne que pour des qualités empruntées."



Blaise Pascal



jeudi 1 novembre 2012

Petit rappel pour le quotidien


"Savez-vous que le mot civilisation est synonyme d'esclavage?
Pour permettre la réussite de l'expérience actuelle, il a fallu abandonner la liberté inhérente au choix personnel, au profit de l'organisation du groupe.
Au-delà de la famille, aucune organisation n'est nécessaire.
La responsabilité personnelle est le fondement de la liberté.
La coopération est un phénomène naturel tant et aussi longtemps que le besoin de contrôler ne montre pas ses dents. Ce besoin n'est pas inné, il fut inculqué et ensuite renforcé par usage.

Comment faire pour transcender cette attitude, alors qu'elle est ancrée si profondément au niveau planétaire?
..."  (Baradigme)





En ces temps de changements, de pertes des repères dans notre société, il me semble intéressant de revoir avec B.K.S. Iyengar, les premiers préceptes de discipline morale du yoga, les YAMAS, généralement traduits par restrictions ou réfrènements, mais qui au final sont des éléments de base permettant de vivre respectueusement les uns avec les autres.

"Il y a 5 yama: ahimsa (la non-violence), satya (la véracité), asteya (le non-vol), brahmacarya (la modération des sens) et aparigraha (la non-convoitise).

Ne pas faire de mal en parole, en pensée ou en action; être sincère, honnête et fidèle; prendre soin de ne pas s'approprier le bien d'autrui; être chaste, ne pas convoiter le bien des autres, refuser les cadeaux, sont les pratiques de yama.

Il est essentiel que ces pratiques soient observées et suivies. Elles doivent être pratiquées individuellement et collectivement quels que soit la lignée, le lieu, l'époque, la condition sociale ou professionnelle.
Les yama sont des voeux universels très puissants, affirme Patanjali."