mercredi 5 janvier 2011

Yoga, mon allié


Chacun a ses raisons propres pour débuter le yoga.
Certains commencent « shanti shanti » en sachant que, bien que les cours ne les passionnent pas, il s’agit peut-être (il paraît !) d’une pratique susceptible de les libérer du stress ou d’autres soucis. Ces personnes peut-être laisseront tomber la pratique ou bien qui sait, se passionneront pour le yoga abordé sous un angle différent par un professeur différent. Pour d’autres, il peut s’agir d’une révélation dès le départ.

Pour ma part, j’entrerais plutôt dans la 1ère catégorie, et je peux dire qu’aujourd’hui, tout en étant toujours en apprentissage, j’ai le plaisir de bénéficier largement des bienfaits du yoga que je pratique de façon quotidienne. Qu’il s’agisse du yoga que je pratique personnellement, et riche de diverses influences, à l’ashtanga que je découvre peu à peu ; cette pratique est devenue en quelque sorte mon moteur physique, et sa philosophie coule largement en moi, même s’il s’agit du travail d’une vie…

Ayant passé du temps en Inde, j’ai appris et apprécié de vivre avec un minimum de choses, et je ne peux maintenant me retrouver dans des lieux de frénésie, de bruit, de consommation excessive ou futile etc…
Or le yoga m’est, à ce niveau, une aide excellente au quotidien. Si la quête humaine ultime réside dans le bonheur, chacun le voit à sa façon, seulement les besoins essentiels, eux, restent les mêmes. Dans cette idée, et comme on le dit tellement depuis le 1er janvier : « Bonne Année ! Bonne santé ! Beaucoup de bonheur ! Que tes désirs se réalisent etc… », l’important est donc le bonheur et la santé !

Pour la santé, et d’une manière très simple, le yoga offre une réponse immédiate pour l’aspect physique : Une pratique régulière apporte de façon certaine forme, souplesse et agilité au corps. Pour ce qui est du mental, il en est de même. On ne peut éternellement dissocier les choses constituant notre vie. Le travail effectué au niveau physique, au bout d’un moment, touche automatiquement l’état d’esprit. De la même manière que le corps s’assouplit, l’état d’esprit se relâche, et ses tensions avec. La concentration et la stabilité d’une pose ou d’un exercice a forcément son action similaire sur les autres plans.

Pour ce qui est du bonheur…déjà il est intéressant de savoir ce qui nous rend réellement heureux, personnellement, et quelle est la nature de ce bonheur…Il s’agit d’un point très subjectif. En partant du fait de la temporalité de toute chose, parfois, il est bon de réfléchir à ce que l’on pense essentiel, ou ce que l’on désire justement. Par la méditation, on peut parvenir à un certain calme de l’esprit qui favorise cette stabilité et cet équilibre intérieur.
Et pour ce qui est des désirs, difficile de les éradiquer dans une société comme la nôtre, lorsque l’on peut-être frustré par son travail, son manque de temps etc…

L’idéal du yogi, étant justement d’éliminer ses désirs ! Ceci ne peut-être fait que grâce à un certains équilibre, une sorte de « voie du milieu », si un extrême appelle l’autre, comment si l’on ne se sent pas bien, ne pas tomber dans les extrêmes ?
Je ne dis pas qu’il faille suivre forcément une vie de moine ou de nonne, cependant, tant que l’on alimente ce qui ne nous correspond pas (peut-être même sans s’en rendre compte), il est difficile d’évoluer de façon significative.


Pour conclure, je dirais juste que la pratique du yoga, qui ne requiert absolument rien de particulier, juste soi même et la place pour s’étirer un peu, est quelque chose qui nous est « donnée » en quelque sorte, et que cela peut, si l’on s’y intéresse, nous apporter énormément…

Donc bonheur et santé sont compris….^^

2 commentaires:

  1. ... c'est vrai le yoga nous es "donné"
    il y a toujours la place pour s'étirer
    le tapis, la tenue, le temps même ...

    c'est le "soi-même" qui manque ...

    merci de partager ainsi

    Pascale

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