samedi 24 décembre 2011

au milieu de l'effervescence...


"La joie éternelle émane de Dieu seul. Les objets de ce monde sont transitoires et ils n'ont aucun pouvoir pour nous donner un bonheur durable. Ce qui est obtenu maintenant peut être perdu dans l'instant qui suit. Dès qu'un désir surgit dans le mental, la paix et la joie sont perdues ; il n'en résulte rien que du chagrin et de l'agitation. Même si nous parvenons à accomplir notre désir, la tristesse seule sera l'ultime résultat. Mes enfants, en raison de cela, vivez dans la conscience que les choses de ce monde et la joie que l'on en retire sont transitoires et fugitives. Si vous faites ainsi, vous pourrez être libres de toute peine et de tout chagrin."



Extrait de Amrita Varta, n° 1, Maison Amrita,

mercredi 21 décembre 2011

samedi 10 décembre 2011

Papillon



"Le bonheur est un papillon qui, poursuivi ne se laisse jamais attraper,
mais qui, si vous savez vous asseoir sans bouger,
sur votre épaule viendra peut être se poser ."



- Nathaniel Hawthorne -

L’Art De Ne Rien Faire


"Bien sûr, nous savons tous comment ne rien faire et perdre du temps. Mais beaucoup d’entre nous sont trop occupés pour le faire beaucoup, et quand nous le faisons, nos esprits sont occupés à d’autres choses. Nous ne pouvons pas nous relaxer et apprécier le néant.
Ne rien faire peut être une perte de temps, ou cela peut-être une forme d’art. Voici comment devenir un maître, et en même temps, améliorer votre vie, faire fondre votre stress et vous rendre plus productif quand vous travaillez.

Commencez petit
Ne rien faire, dans le vrai sens du terme, peut-être épuisant si vous essayez d’en faire trop en une seule fois. Faites des petits vides au début. Concentrez-vous sur 5-10 minutes à la fois, et commencez vos sessions d’entraînement dans un endroit sûr – à la maison, pas au travail ou dans un endroit public occupé. Vous pouvez également ne pas être prêt pour ne rien faire au milieu de la nature, donc faites-le dans votre chambre ou votre salon. Trouvez un moment et un endroit où il n’y a pas de distractions, pas beaucoup de bruit, pas beaucoup de personnes pour vous ennuyer.
Éteignez toutes les distractions – télé, ordinateur, téléphones portables, téléphones fixes, Blackberries, et tout ça. Ne rien faire est dur quand nos gadgets de communication nous appellent pour faire quelque chose.

Maintenant, fermez les yeux, et ne faites rien. Oui, les petits malins là dehors diront que vous faites quelque chose – vous êtes assis là ou étendu là, vos yeux fermés. Mais nous voulons dire rien dans le sens où si quelqu’un nous appelle et nous demande ce que nous faisons, nous dirons « Oh, rien ». Ne les laissez pas vous appeler, cependant. Ils essaient de vous distraire.
Après 5-10 minutes passées à ne rien faire, vous pouvez arrêter, et partir faire quelque chose. Mais essayez de le faire tous les jours, ou autant que possible, parce qu’il n’est pas possible de devenir un maître sans pratiquer.

Respirer
La premier endroit où commencer votre quête pour la maîtrise de cet art est votre respiration. Si cela ressemble de manière suspicieuse à la méditation, sortez ces suspicions de votre esprit. Nous ne sommes pas là pour avoir des suspicions – nous sommes là pour ne rien faire.

Commencez par inspirer lentement, et ensuite lentement expirer. Maintenant soyez intensément concentré sur votre respiration alors que l’air pénètre vos poumons, par votre nez, et descend dans vos poumons, et remplit vos poumons. Maintenant sentez-le alors qu’il sort de votre corps, par votre bouche, et ressentez la satisfaction qui naît du fait de vider vos poumons.
Faites-le pendant 5-10 minutes, si vous le pouvez. Pratiquez-le autant que vous le pouvez. Quand vous commencez à penser à d’autres choses, comme à quel point ce damné Habitudes Zen est génial, hé bien, arrêtez-vous ! Ne vous en voulez pas pour cela, mais ramenez vos pensées à votre respiration à chaque fois.

Se Relaxer
Une part importante de l’art de ne rien faire est la capacité de se relaxer complètement. Si nous sommes tendus, alors notre tentative de ne rien faire pourrait échouer. Se relaxer commence par le fait de trouver un endroit confortable pour faire votre rien – un fauteuil confortable, un lit propre et bien fait. Une fois que vous avez trouvé cet endroit, couchez-vous dessus, et tortillez-vous pour qu’il épouse mieux votre corps. Pensez à comment un chat se couche, et se positionne confortablement. Les chats sont très, très bons dans l’art de ne rien faire. Vous pourrez ne jamais atteindre leur degré de maîtrise, mais ils peuvent être une bonne source d’inspiration.

Ensuite, essayez la technique de respiration. Si vous n’êtes pas complètement relaxé à présent (et une courte sieste pourrait être une excellente indication de votre relaxation), essayez l’auto-massage. Oui, le massage est bien mieux quand il est administré par d’autres mains, mais l’auto-massage est génial aussi. Commencez par vos épaules et votre cou. Remontez jusqu’à votre tête et même votre face. Faites aussi votre dos, vos bras et vos jambes. Évitez toutes les zones qui pourrait vous conduire à faire quelque chose (bien ce que cela soit relaxant aussi).

Un autre moyen génial de vous relaxer est un exercice où vous tendez chaque muscle de votre corps, une partie de votre corps à la fois, et ensuite laissez le muscle tendu se relâcher. Commencez par votre pied, ensuite votre jambe, puis remontez jusqu’à vos sourcils. Si vous pouvez faire le haut de votre crâne, vous avez peut-être un niveau trop avancé pour cet article.
Une fois que vous êtes relaxé, voyez si vous pouvez vous relaxer encore plus. Essayez de ne pas vous relaxer tellement que vous en perdiez le contrôle de vos fluides corporels.

Prendre un bain – un niveau avancé
Ceux qui sont dans les niveaux débutants de l’Art de Ne Rien Faire ne devrait pas essayer ceci. Mais une fois que vous êtes devenu compétent dans les étapes précédentes, l’étape du Bain peut être assez géniale.

Le bain doit être sympa et chaud. Pas tiède, mais chaud. La mousse est aussi requise, même si vous êtes un homme qui est trop viril pour faire cela. Ne le dites juste pas à vos amis homme. D’autres accessoires de bain, comme une éponge de luffa, des gels de bain ou un pot-pourri, sont très optionnels.

Encore une fois, vous devez vous couper de toutes les distractions. Prendre un bain est également meilleur si vous êtes seul dans la maison, mais si vous ne l’êtes pas, tout le monde dans la maison doit savoir que vous ne pouvez PAS être dérangé, même si la maison brûle. Si ils violent cette règle sacré, vous devrez retourner contre eux la Fureur du Ciel(tm).

Rentrez dans votre bain, un pied à la fois, très lentement. Si votre bain est suffisamment chaud, c’est mieux si vous pouvez rentrez centimètre par centimètre. Pour les parties les plus sensibles de votre corps, comme l’entrejambe, il est mieux de fermer les yeux en plissant les paupières et d’entrer lentement dans l’eau chaude en dépit de tous vos instincts qui vous disent de fuir. Une fois que vous êtes complètement immergé (et vous devriez allez complètement en dessous de l’eau, tête incluse, en premier), fermez les yeux, et sentez la chaleur pénétrer votre corps.
Vous pouvez vous mettre à transpirer. C’est une bonne chose. Laissez la transpiration s’écouler. Vous pourriez avoir besoin d’un verre d’eau car la transpiration vous déshydrate. Un bon livre est un autre excellent moyen d’apprécier votre bain. Laissez vos muscles se faire pénétrer par la chaleur, être relaxés complètement, et sentez vos préoccupations et vos stress et vos douleurs et votre désarroi interne sortir de votre corps pour se répandre dans l’eau.
Un bain chaud est vraiment incroyable si vous le faites suivre par une bonne douche froide. Autre possibilité, sortez du bain une fois que l’eau n’est plus très chaude et votre peau sera comme du raisin.

Goûter et sentir
Ne rien faire est aussi génial quand il est accompagné avec d’excellents breuvages ou nourriture. Du bon thé ou café, vin, chocolat chaud et d’autres breuvages sensuels s’accordent très bien avec notre Art. Il est mieux de prendre ces breuvages pour eux-même, sans nourriture, et sans livre ou d’autres distractions. Concentrez-vous sur le liquide alors que vous le sirotez lentement, en savourant chaque parcelle de saveur et de texture et de température dans votre bouche avant de l’avaler, et sentez votre gorgée complètement. Fermez vos yeux pendant que vous faites cela. Appréciez vraiment cette boisson.

La nourriture est aussi géniale : fruits des bois, desserts riches, du pain qui vient d’être fait, une excellente soupe, ou tout ce que vous aimez. Soyez sûr de le manger lentement, en savourant chaque bouchée. Mâchez lentement, et fermez vos yeux alors que vous appréciez la nourriture. Sentez la texture dans votre bouche. C’est un bonheur sans égal !

Ne Rien Faire par Nature
Une fois que vous avez passé les étapes précédentes, il est temps de pratiquer cet art subtil dans la nature. Trouvez un endroit apaisant – dans votre jardin s’il est au calme, un parc, une forêt, à la plage, une rivière, un lac – les endroits avec de l’eau sont excellents. Les endroits hors de portée des sons du trafic routier et de la ville sont les meilleurs.

Dehors dans la nature, vous pouvez pratiquez cet art pendant 20 minutes, une heure, ou même plus longtemps. Il y a moins de distractions, et vous pouvez vraiment vous couper des stress de votre vie. Ne laissez juste pas votre esprit vagabonder n’importe où – concentrez-vous sur la nature qui vous entoure. Regardez de près les plantes, l’eau, la faune. Appréciez vraiment la majesté de la nature, le miracle de la vie.

Incorporer l’Art dans la Vie Quotidienne
C’est l’étape finale de la maîtrise de cet Art. Ne l’essayez pas avant que vous n’ayez pratiqué les étapes précédentes et que vous soyez devenus compétent.
Commencez par ne rien faire quand vous attendez dans une file, dans la salle d’attente du médecin, dans un bus ou pour prendre un avion. Attendez, sans lire un journal ou un magazine, sans parler au téléphone, sans vérifier vos emails, sans écrire dans votre liste to-do, sans faire aucun travail, sans vous préoccuper de ce que vous avez besoin de faire plus tard. Attendez et ne faites rien. Concentrez-vous sur votre respiration, ou essayez une des techniques de relaxation précédentes. Concentrez-vous sur les choses autour de vous – regardez les, essayez de les comprendre, écoutez les conversations.

Ensuite, essayez de ne rien faire pendant que vous conduisez. Oui, vous devez conduire, mais essayez de ne rien faire d’autre. N’écoutez pas de la musique ou des news ou des livres audios. Ne parlez pas au téléphone, ne mangez pas, et ne faites pas votre maquillage. Conduisez juste. Concentrez-vous sur votre conduite, regardez les choses que vous croisez, et sentez-vous respirer. Relaxez-vous, et ne vous préoccupez pas à propos des autres conducteurs (mais ne leur rentrez pas dedans!). Conduisez lentement, allez-y tranquillement sur l’accélérateur et la pédale de frein. Cette technique a un effet secondaire génial : une meilleure consommation de carburant.

Enfin, essayez de ne rien faire au milieu du chaos, à votre travail ou dans d’autres environnements stressants. Éteignez simplement tout le reste, fermez vos yeux, et pensez à votre respiration. Essayez une technique de relaxation. Faites-le pendant 5-10 minutes à chaque fois, en augmentant jusqu’à 20-30 minutes. Si vous pouvez faire cela, au milieu d’un jour stressant au travail ou avec les enfants, vous vous autoriserez à vous concentrer plus pleinement sur la tâche que vous êtes en train de faire. Vous vous relaxerez et serez prêt à vous concentrer, pour vous remettre dans un état de flow, de productivité sereine (Attention : Ne rien faire peut entraîner des problèmes avec votre patron, donc soyez prudent ! Mais si cela vous rend plus productif, votre boss pourrait ne pas s’en faire).

Finalement, l’Art de Ne Rien Faire ne peut pas être maîtrisé en une nuit. Cela vous demandera des heures et des heures de pratiques, de dur travail (ne rien faire n’est pas facile!). Mais vous apprécierez chacune de ces minutes! Essayez-le aujourd'hui."



Par Olivier Roland
Habitudes Zen
Article original par Léo Babauta sur Zen Habits.

mardi 6 décembre 2011

Le meilleur de nous-même




"N'allez à la rencontre de l'amour que pour découvrir le meilleur de l'autre et de vous-même.

Pouvez-vous sur ces bases, ouvrir un contrat de bien-être relationnel, avec lui ou avec elle?"



Jacques Salomé

mercredi 23 novembre 2011

Dhyana, 7ème étape


"Tatra pratyaya ekatanata dhyanam
La méditation (Dhyana) est un flot continu et stable d'attention dirigé vers le même point ou lieu.

La méditation est le maintien d'un flot ininterrompu d'attention sur un point donné, sans intervention ou interruption. Pendant Dhyana, le temps psychologique et chronologique s'arrête et le mental observe son propre comportement.
L'intensité d'attention dans le champ de la conscience ne vacille et ne change pas, restant aussi stable , régulier et constant que de l'huile versée d'une cruche. Lorsqu'on maintient la même intensité de l'attention, cette concentration sur un point se transforme en attention vigilante sans objet.

La différence entre Dharana et Dhyana est que la première concerne davantage l'élimination des fluctuations de la pensée afin d'atteindre la concentration sur un objet; la seconde met davantage l'accent sur le maintien d'une observation contemplative, stable et profonde.

Ekatanata implique un flot ininterrompu de contact entre la conscience et le sadhana du sadhaka. Par conséquent, nous voyons que Dhyana peut être atteint dans asana et pranayama. Dans asana, il y a un mouvement centrifuge de la conscience vers les frontières du corps, qu'il soit étiré verticalement, horizontalement ou à la circonférence, et un mouvement centripète lorsque le corps tout entier devient l'objet d'une attention focalisée. Si l'attention est ainsi fermement maintenue, la méditation survient. De même, pendant le pranayama, l'inspiration et l'expiration sont finement évaluées, ce qui donne comme résultat une totale concentration sur soi. Pendant la rétention, lorsque le souffle, les cellules du torse, la conscience et l'âme sont unis, la méditation survient.
En bref, lorsque l'attention, la réflexion et la contemplation sont dans l'action ainsi que l'observation sont fermement maintenues, Dharana se transforme en Dhyana."


B.K.S. Iyengar

mardi 22 novembre 2011

Au hasard des expériences aquatiques...




Lorsque j'avais une dizaine d'années, avec une copine nous avions l'habitude de passer certains après-midi à la piscine. Il s'agissait d'un lieu que nous apprécions pour le monde que nous pouvions observer, puis aussi, le fait de pouvoir s'amuser dans l'eau.

Sans recherche particulière, nous avions tout de même remarqué un jour qu'adopter une posture particulière (du style "crevette", lorsque nous arrivions en profondeur de l'eau, après un plongeon, nous mettait dans un état un peu spécial...
Une sorte d'état de vide, de laisser-aller, de lâcher-prise total, un état qui nous amusait beaucoup.
Suite à cette grande découverte, nous avions baptisé ce plongeon, tel que nous le ressentions, à savoir: "Le plongeon de l'Extase".

Evidemment, les années ont passé, j'ai souvent habité proche de la mer, mais sans plus jamais repenser vraiment à notre "Plongeon de l'Extase".

Et, ça n'est qu'il y a peu de temps, que cela m'est revenu.
Au mois d'Octobre, un enseignant de yoga et psychothérapeute marocain, Driss Benzouine est venu à La Réunion, invité par l'Association Réunionnaise de Yoga, pour animer stages et conférences. Bien que n'ayant pas expérimenté cette technique, j'ai su qu'il utilisait la giration dans ses méthodes de travail.

Avec cette idée en tête, c'est tout naturellement que j'ai tenté l'aventure du derviche, mais dans l'eau. Sans toucher le fond, en laissant complètement aller le bas du corps à sa guise, je me suis amusée à tourner en ayant toujours le haut du corps plane à la surface, la giration s'effectuait juste au niveau de la taille.
Puis lorsque j'aurais pu tomber au sol, je me laissais juste aller à flotter en planche à la surface de l'eau.
Et c'est là que m'est revenue cette sensation, le fameux état du "Plongeon de l'Extase"!
Je ne saurais dire comment Driss Benzouine exprime cela, car dans la giration, l'objectif étant non pas, j'imagine de se laisser aller à l'inconscience, et peut-être à tomber, mais justement à garder une régularité "contrôlée" dans le mouvement.
A vrai dire, je ne sais pas.
Toujours est-il que dans ma compréhension, il s'agit vraiment d'un oubli de soi dans le mouvement, quelque chose d'éphémère, mais très intéressant à expérimenter.

Tout comme dans l'idée principale du yoga, avec ces différentes étapes (les 8 branches), c'est en travaillant avec le corps que l'on parvient à d'autres niveaux de ressenti au niveau du mental.
Et ce qui est merveilleux, de la même façon dont, avec mon amie, nous le faisions petites, c'est d'avoir cette possibilité personnelle de rechercher sur soi, ou de découvrir, au hasard des jeux, ou des loisirs, un état d'oubli, une forme de plénitude...d'état de grâce.

Voilà juste une petite anecdote, que je voulais faire partager.

samedi 19 novembre 2011

La préférence


"Ne supprimez-pas le désir, vous ne seriez plus vivant.
Vous perdriez votre énergie vitale et ce serait terrible.
Le désir, abordé dans son sens le plus sain, signifie énergie, et plus cette énergie est forte, mieux nous nous portons. Ne supprimez donc pas le désir, comprenez plutôt de quoi il est fait. Cherchez moins à satisfaire vos désirs qu'à les comprendre.
Ne renoncez pas aux objets de vos désirs, comprenez-les; mettez-les en pleine lumière.
Voyez ce qu'ils valent réellement.
Si vous supprimez en vous le désir et essayez de renoncer à l'objet de votre désir, vous vous enchaînerez à lui.
Tandis que si vous le regardez et le voyez tel qu'il est, si vous comprenez qu'en essayant de le satisfaire vous préparez le terrain pour la misère, la déception et la dépression, votre désir se transformera en ce que j'appelle la préférence.

Lorsque vous traversez la vie avec des préférences sans autoriser aucune d'entre elles à être la condition de votre bonheur, cela signifie que vous êtes réveillé.
Vous vous dirigez vers le réveil total. L'éveil ou le bonheur- appelez cela comme vous voudrez- consiste en une absence d'illusion, état qui vous permet non pas de voir les choses en fonction de ce que vous êtes, mais en fonction de ce qu'elles sont, dans la mesure où cela est possible à l'être humain.

..."

Anthony de Mello

mardi 8 novembre 2011

Cours au stade Michel Volnay


A partir du Mercredi 16 Novembre,
Nouveaux cours de yoga, au Stade Michel Volnay à Saint-Pierre.

Mercredi: 8h15-9h30 et 12h15-13h30
Vendredi: 12h15-13h30

20, Rue de la Cayenne
Saint-Pierre


En attendant, des cours ont toujours lieu sur le front de mer, à 8h, suivant les inscrits.

A bientôt!

dimanche 30 octobre 2011

Nouveaux cours à Saint-Pierre


A partir du 9 Novembre
Cours de yoga au Stade Michel Volnay de Saint-Pierre.

Mercredi de 8h15à 9h30
et de 12h15 à 13h30

et Vendredi de 12h15 à 13h30


Happy Dipavali!!!!

mardi 25 octobre 2011

vendredi 21 octobre 2011

vendredi 14 octobre 2011

la valeur de la vie



"Si vous deviez donner une technique, un conseil simple, valable pour n'importe qui, que prôneriez-vous?
-La première chose est de toujours se rendre compte de son corps. Il faut se demander: est-ce que je respire, est-ce que je sens mes pieds sur la terre? Est-ce que je sens mes tensions? La deuxième chose importante est que lorsqu'on se tient debout, on garde sans cesse conscience de la flexibilité du corps. Sinon il se rigidifie.
Il faut savoir que la valeur de la vie est dans le plaisir du corps. Si vous cherchez la valeur autre part, vous finirez toujours par aboutir à la dépression. Si vous croyez avoir réalisé votre réussite sociale, le corps, lui, n'a pas réussi et vous serez obligé de réaliser une deuxième réussite, puis une troisième, cela ne s'arrêtera jamais."

Alors la réalité a deux faces. L'une est la réalité du corps et de ce qu'il éprouve. L'autre est la réalité du monde extérieur. Toute déformation de nos perceptions intérieures produit une déformation correspondante de nos perceptions extérieures, car nous percevons le monde par l'intermédiaire de notre corps.
L'individu névrosé ou déprimé a perdu le contact avec ces deux aspects de la réalité, parce qu'il a perdu le contact avec son corps..."


Entre le Dr Alexander Lowen et Marc de Smedt

jeudi 13 octobre 2011

Notre civilisation...


"L'imaginaire débridé fait perdre contact avec la vraie réalité.
L'intellect qui n'est plus en phase avec l'intuition, la pensée qui se coupe du corps et donc de ses bases, et le concept qui ignore sa conception créent une raison qui s'aveugle, un discours qui ne s'écoute plus, une suite d'actions qui ne se considèrent ni ne se concernent plus.

De sorte qu'à cette remarque d'André Malraux, faite peu de temps avant sa mort: "Nous sommes la première civilisation qui ne sache plus le sens de la vie; nous vivons dans une civilisation qui, à la question:
" Qu'est-ce que les gens font sur terre?"
répond:
"Je ne sais pas."
Cela n'est jamais arrivé...",

on pourrait répondre par cet objectif primordial: sauver la terre et son humanité. Faire qu'un silence lunaire ne s'installe pas ici-bas.


Ce déséquilibre entre les parties gauche et droite, frontale et profonde, ce conflit disproportionné entre les messages du silence naturel et ceux, surimposés, de la parole sociale sont les racines de la maladie mentale et aussi de toute faiblesse psychosomatique.
C'est un problème de communication, à l'intérieur comme à l'extérieur de soi.

..."


Marc de Smedt

dimanche 2 octobre 2011

Silence


"Nous ne sommes pas séparés du silence, comme nous le croyons parfois, par le bruit dehors, mais uniquement par le bruit dedans. Le contraire du silence n'est pas le bruit, mais tout ce qui nous sépare de nous-même, car ce n'est jamais au fond le silence que j'entends, je m'écoute entendre le silence. Comme nous le vivons dans le zen, l'écoute du silence est toujours ma décision, mon oeuvre. Elle n'a rien à voir avec le silence qui règne autour de moi. De coutume, dans la vie familière, j'écoute mes pensées et le tumulte autour de moi, mais le silence, la présence sont toujours là. C'est moi qui ne suis pas toujours en mesure de le percevoir.

Dürckheim disait:" Le son de l'être retentit sans relâche, sans relâche, quoi que je fasse, mais je ne suis pas toujours en mesure de le percevoir."

..."


Christiane Singer

samedi 1 octobre 2011

Cours en Octobre



Cours de Yoga

Tout le mois d’Octobre
Du lundi au Vendredi
De 8H30 à 10H
Face au lagon, entre les 2 guétalis.

lundi 26 septembre 2011

Cours de Saint-Pierre

Les cours continuent (lorsque le temps le permet) tous les matins du lundi au vendredi, de 8h30 à 10h, face au lagon, entre les deux guétalis.

lundi 19 septembre 2011

Cours "découverte" prolongés


Les cours "découverte" sur le front de mer seront prolongés jeudi 22 et vendredi 23 septembre.
Avec 2 créneaux horaires:
8h30-10h et 17h-18h30
5 euros le cours (tarif découverte)
Prévoir tapis de yoga ou serviette de bain.

vendredi 16 septembre 2011

Devenir vivant



"Lorsque je comprends que tout ce qui détermine mon existence (nos valises[...]) définit l'exact périmètre de ce qui n'est pas important (la panoplie du jeu en somme)et que tout ce qui me relie à la création est le Vivant-alors seulement la bonne existence peut commencer.

Car ce n'est pas, c'est toi et moi-séparés-et ce qui est, c'est tout c'est tout ce qui nous relie-tout le champ fluctuant entre nos consciences-cette intensité- cette immensité que nous partageons- cette immensité tendue comme une vaste voilure entre Dieu, les choses et les êtres.

[...] Ce qui n'est pas, c'est l'océan et la terre-séparés-mais ce qui est, c'est la grève où ils se rencontrent, les tapis de sable qui déroulent sans se lasser leurs vagues, l'espace de leurs jeux violents et doux. Ce qui n'est pas, c'est le pêcheur et sa barque- séparés- mais ce qui est, c'est la partance et le désir et le vent qui ensemble les fait voguer. Les entités, les choses, les êtres n'existent pas; ce qui existe, c'est le souffle qui les mêle et les soulève.

La description du Réel dans notre société est exactement l'inverse. N'existent que les choses et les êtres séparés, empaquetés sous vide et cellophane. Bien sûr, puisqu'il s'agit de vendre le plus de choses possibles au plus d'êtres séparés et d'entretenir l'illusion de la séparation et du manque.

En devenant vivant, nous opérons la Révolution la plus radicale qui soit. Nous rendons à Dieu ce qui est à Dieu, et à César sa pièce de monnaie et la monnaie de sa pièce. Et dans cette vacuité de l'entre-deux, notre vie se déploie.

Lorsque la grande vie a place en moi et que je participe à l'infini-dont j'ai surgi pour y retourner- alors ma vie devient une chance de plus que la VIE se donne pour fleurir-alors- et sans qu'il soit besoin de devenir autre chose que ce que je suis déjà-tout est transformé.

..."

Christiane Singer

jeudi 15 septembre 2011

Cours "découverte" prolongés


Les cours "découvertes" face au lagon seront prolongés vendredi 16, samedi 17 et lundi 19 septembre.

lundi 12 septembre 2011

Face au lagon


Jeudi 15 Septembre, 9h
Cours de yoga découverte sur le front de mer de Saint-Pierre, face au lagon sur l'espace en bois entre les 2 guétalis.
Tarif découverte de 5 euros.
Cours de 1h30.
Prévoir tapis de yoga et tenue décontractée.


Ici!

lundi 15 août 2011

Darshan



http://nous-les-dieux.org/Darshan

Darshan, Jan Kounen

jeudi 11 août 2011

Chez Amma





vendredi 5 août 2011

L'oeil de Ganesha

Le Colosse






Le temple tamoul du Colosse, à Saint André, le plus beau temple de l'île.
Un Ganesh qui me faisait de l'oeil de loin...depuis quelque temps déjà...

vendredi 29 juillet 2011

dimanche 24 juillet 2011

Narasinga Peroumal







Narasinga Peroumal, à Saint Pierre est l'un des magnifiques temples tamouls de La Réunion.

samedi 23 juillet 2011

"Aujourd'hui, pas demain!", la devise de Saint Expédit


Sur l'ile de La Réunion, chrétiens et tamouls prient Saint Expédit.
Selon la légende, saint Expédit aurait été un commandant romain d’Arménie converti au christianisme et décapité pour cette raison par l’empereur byzantin Dioclétien en l'an 303 de l’ère chrétienne, à Mélitène, en compagnie des autres martyrs Hermogène, Caius, Aristonique, Rufus et Galatas.
Le culte de saint Expédit, sous le nom d’Elpide ou Ilpide, se serait développé en Allemagne au XVIIe siècle. Même s’il n'est plus reconnu comme un saint par les autorités catholiques, il est toujours vénéré en certains endroits du monde, surtout à la Réunion. Il est honoré le 19 avril par l'Église orthodoxe.

Une légende raconte qu’Expédit était sur le point de se convertir au christianisme, quand le diable, prenant la forme d’un corbeau, arriva en criant : Cras ! Cras ! Cras ! Cras en latin signifie « demain ». Ne voulant pas retarder sa conversion, Expédit l’écrasa en criant à son tour : Hodie ! Hodie ! Hodie ! (« aujourd'hui ! »). Expédit est donc souvent représenté portant la palme du martyre, avec le corbeau, et les inscriptions Cras et Hodie.
Saint Expédit est particulièrement prié à la Réunion, département français de l’océan Indien. Son culte y est le fait d’un syncrétisme religieux mêlant l'héritage catholique aux croyances venues de Madagascar ou d’Inde.
(coeurdechristal)

lundi 18 juillet 2011

Avant qu'il ne soit trop tard


" La vie ne sait pas faire semblant.
On ne peut guère faire semblant de ne pas se voir, de ne pas se parler. Le fait est qu'on ne se voit pas, qu'on ne se parle pas.
L'arbre ne fait pas semblant de porter des pommes, ni l'araignée de tisser sa toile.Le coeur des humains ne distingue pas les feintes des coups mortels.

Une question harcelante, impossible à éluder. Faut-il vraiment la mort pour que le prix de la vie apparaisse? Faut-il que je te perde pour savoir combien je t'aimais? N'est-il pas temps d'introduire dans nos quotidiens une autre conscience, une autre manière d'être, une discipline tendre?
Rendre hommage à la vie. Chaque jour de neuf et jusqu'à la fin de nos jours!

Pour éviter le sort de ce héros antique dont le nom me fait la nique.
A l'instant où la jeune paysanne qui lui a offert une nuit de délices s'éloigne sur le chemin, il la reconnaît! A son dos! A sa démarche! C'est la déesse Aphrodite elle-même! Trop tard hélas, puisque, avant qu'il n'ait de quelques bonds pu la rejoindre, elle s'est dissoute dans la brume matinale!

..."

Christiane Singer

mercredi 13 juillet 2011

Kenavo!

Merci BZH!



Kenavo!

mardi 12 juillet 2011

Où cours-tu?

« ..."Où cours-tu?" La suite de la phrase d'Angelius Silesius:"Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?" n'était pas encore de saison.

"Ne sais-tu pas que l'enfer est en toi?" est hélas la première version du message.

Il me fallait d'abord entendre qu'il était tout-à fait inutile de courir si vite puisque ce que je fuyais était déjà soigneusement cousu dans ma peau.
Que la première étape fût d'arriver d'abord au coeur de mon désastre, de m'y installer pour le contempler, me scandalisa autant que mon ami Job. Je l’ai toujours beaucoup aimé, ce Job, aimé et admiré, n’ose-t-il pas dans son désespoir virulent retourner la question et interpeller Dieu : « Où cours-tu ? Pourquoi te dérobes-tu à moi et à mes supplications ? »

Sublime renversement-mais sans fruit aucun. Ce que Job doit aussi entendre, c’est que Dieu ne dresse pas ses tentes au pays de la lamentation. Partout où résonnent et grincent suppliques, jérémiades et revendications, il ne comparaît pas. Son absence hante depuis toujours ces régions. Il nous veut sorti des marécages de la lamentation et des désespérances- en dépit de tout. Il nous veut ailleurs.

« Où cours-tu ? »
… »


Christiane Singer

samedi 2 juillet 2011

La voie du coeur


« Un être matérialiste vit dans un climat de « non ». Un être spirituel vit dans un climat de « oui » et l’être qui se prétend spirituel tout en vivant dans un climat de « non » vit dans un matérialisme spirituel qui ne le conduira jamais au but. Un être matérialiste affirme que la dignité de l’homme est dans le non, c’est-à dire dans la négation, et un être spirituel affirme que la dignité de l’homme est dans l’affirmation, dans l’attitude positive : ce qui est EST. Cette attitude positive peut-être décrite en termes très rigoureux : le réel, c’est ce qui est. Sur ce qui est, le mental surimpose ce qui devrait être, créant par là une irréalité ; mais la même vérité peut-être dite dans un autre langage qui est celui de l’amour.


Vous savez bien que ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu. Si vous voulez vous rapprocher du tout ultime qui, lui seul, est la réponse absolue, vous ne pouvez pas en même temps vous réserver le droit de détester ce que vous détester.

Il n’y a qu’un plan sur lequel vous puissiez dépasser toute limite, c’est celui du cœur, celui du sentiment, que vous ayez arrêté vos études à la troisième après avoir raté le brevet deux années de suite ou que vous soyez agrégé de mathématiques. Chaque émotion, au contraire, est l’affirmation de la limitation. Moi, dans ma limitation, je suis flatté, je suis gratifié et, momentanément, « je ne me sens plus » tellement l’émotion heureuse m’emporte. Le dépassement des émotions c’est l’accès au sentiment, une intense vie du cœur qui n’est ni morne ni tiède, dans laquelle nous nous sentons particulièrement vivants et émerveillés de vivre.
… »

Arnaud Desjardins

vendredi 1 juillet 2011

Dharana, 6 ème étape


"Desa bandhah cittasya dharana

La concentration(dharana) est le fait de maintenir l’attention sur un point.

Dharana signifie « focaliser l’attention ». Focaliser l’attention sur un point choisi, à l’intérieur ou à l’extérieur du corps, est la concentration. Celle-ci permet de contrôler les fonctions mentales et de les réunir en un seul point.

Lorsque la maîtrise des cinq étapes préliminaires du yoga, de Yama à Pratyahara est atteinte, on peut commencer à apprendre l’art de focaliser le mental et la conscience. Dharana est établi lorsque le mental reste stable de lui-même, ou se concentre sur un objet stable.
Le sadhaka développe la stabilité émotionnelle par la pratique de Yama et Niyama. Grâce à Asana il garde son corps, la demeure de l’âme en bonne santé. Par le Pranayama, il empêche la dispersion de l’énergie en contrôlant ses flux pour la distribuer de manière juste dans son corps et son esprit. Pratyahara lui permet de développer sa volonté, le détachement des organes des sens et la clarté des pensées. C’est le début de la culture du cerveau. Lorsque les affaires du monde lui sont devenues indifférentes, il est prêt à commencer la quête intérieure, enrichissant son esprit par Dharana. Dhyana et Samadhi mènent la conscience vers la quête la plus intérieure (antaratma sadhana), vers l’âme elle-même."

Lumière sur les Yoga Sutra de Patanjali, Iyengar