jeudi 30 décembre 2010

L'Ahimsa au quotidien

Parfois, il est bien de se poser les bonnes questions.



Sans vouloir changer le mode de vie de la Terre entière, bien que j'en suis convaincue, cela lui ferait le plus grand bien, je pense qu'il serait peut-être intéressant d'imaginer une violence en moins, une souffrance en moins, celle des animaux. Les opposants au végétarisme diront que de nos jours la souffrance est minimisée, mais dans l'acte même de manger un être qui a vécu, faut-il être aveugle pour ne pas voir de violence?

Dans la tradition yogique, le végétarisme est de rigueur. On peut bien évidement ne pas y faire cas, prendre juste ce dont on a besoin dans la pratique, comme cela se fait énormément, et c'est un 1er pas il est vrai!
Seulement, il est important de comprendre que tout organisme qui a souffert ne peut nous être bénéfique. Et que met-on dans nos sandwichs ou nos assiettes, si ce n'est un peu de souffrance qui a lieu, PARCE QUE cela se vend, cela se mange.

Si chacun de façon autonome devait préparer sa nourriture carnivore, je pense qu'il y aurait bien des prises de conscience à ce sujet. Peut-être que le monde dans lequel nous vivons nous apprend à nous défaire de nos responsabilités, cependant à un moment donné, il est bien d'assumer ses choix, ou en tout cas de "s'imaginer" dans un 1er temps, les assumer de début à la fin.

Kalkî


Kalkî ou Kalkin est le dernier avatar de Vishnu, qui clôturera la pire des ères, dans la conception cyclique des choses. C'est un avatar à venir. Il est représenté dans l'iconographie soit comme un Dieu à tête de cheval, soit comme Vishnu montant un cheval blanc censé protéger les brâhmanes et vaincre le mal des mondes. Cette incarnation de Vishnu est sensée combattre les démons qui auront fait de la Terre une culture uniforme et nihiliste, négatrice des dieux et des sacrifices.

Cet être « chevaleresque », a pour don d'être extra-lucide (lecture dans les pensées : son don est une grâce qu'il offre aux démons), ce qui fait que ce dieu peut manipuler les manipulateurs plus ou moins démoniaques ; lire dans les pensées, est, selon les principaux concernés, un don qui lui est réservé (en cela est-il le gardien de la « morale-universelle », et de la Mythologie du Brahman (YHWH chez les Hébreux), de l'Absolu (sans solution finale) : son jugement est ainsi impartial) : c'est un don réservé principalement aux être humains qui ont finalement disparus mais qui ont existé autrefois sous la forme d'êtres que sont les Brâhmanes (qui maintenaient la tradition du végétarisme) : les Jaïns ascètes sont ceux qui, par leur ascétisme yogique, demeurent toujours avec le plus de capacité en ce domaine, car leur chasteté concentrée leur donne une force mentale extraordinaire. Ce sont eux qui atteignent le plus haut degré d'extra-lucidité, parfois confondue par les non-initiés à des « bouffées délirantes ».

Kalki est ainsi Celui qui est le Dieu Vishnu initié (le premier des derniers Ârya pratiquant l'extra-lucidité) par les Ascètes Jaïns pour le bien des enfants et des enfants des enfants (animaux) : Kalki s'habille du Bleu du Ciel et son corps est Blanc. Il peut courir à la manière d'un cheval. Il rétablira le végétarisme et le respect des enfants et des enfants des enfants (animaux) sur cette Terre, pour une ère de Bonheur et de prise d'auto-conscience salutaire sur la puanteur des egos des démons qui « mangent » des enfants et des animaux (enfants des enfants), prise de responsabilité envers le Faible que l'on ne doit point abuser .

Kalki a pour première épouse l'Abeille. Absente, elle est toujours Présente en son coeur étoilé polygame. Les Brâhmanes considèrent que Kalki est le Messie, le Roi d'Israël, vivant et ensemençant toutes les femmes qui Le désirent, mais jamais de moins de 22 ans (âge où Kalki est censé s'être Accompli, dvija devenu éternel par sa compréhension) ; sa capacité à penser les pensées des autres va au-delà-de-tout (sans frontière de langues ou d'espèces : il sent même la Fleur de l'Intérieur : elle pense sa pensée, comme l'Abeille), car il est démuni d'ego, étant l'Âme Universelle, plein de Merci et de Grâce : ce faisant, son pouvoir lui suffit totalement et il fuit, libre comme un mustang, la compagnie de ceux qui pensent comme étant les ennemis d'Ahimsâ Dévi (non- violence): aucun enfant ne doit l'approcher, sous peine que celui-ci, sachant son pouvoir, ne devienne fou ou autiste.

(B.A.-B.A. du Jaïnisme)

mercredi 22 décembre 2010

Kurmasana, la tortue


Le symbolisme de la tortue a été illustré par d’innombrables anecdotes relatées dans le Vishnu Purana et Les Upanishad. L’homme ne doit pas chercher la connaissance à la surface mais en profondeur, comme la tortue qui, après avoir écarté les périls de la mer, s’enfonce dans les eaux profondes. De même qu’elle arrive au but avec lenteur et détermination, l’apprentissage se fait graduellement et requiert une grande finesse.

Selon la pensée mythique indienne, la tortue symbolise la vie éternelle. Sa longévité conduit à lui associer l’idée d’immortalité. La légende raconte que la tortue sortit des entrailles du créateur Prajapati, le maître de l’univers, pour en achever la création. Elle est apparentée aux divinités les plus importantes. Vishnu, afin de sauver le monde englouti dans l’océan de l’indifférenciation, prit la forme de la tortue pour porter la Terre et assurer sa stabilité lors du barratage de la mer de lait qui devait fournir le nectar d’immortalité ou « amrita ». Il sauva ainsi tout ce que l’homme désirait intensément : l’immortalité, la richesse et l’harmonie, le pouvoir de guérir, la beauté, la force en son sens absolu, la vigueur physique en tant que support de l’illumination mentale.
La tortue symbolise le ciel par la partie supérieure de sa carapace ; elle est médiatrice entre le ciel et la terre par son plastron (partie ventrale). Elle possède ainsi les pouvoirs de la connaissance.
L’observation de son comportement a été, pour la plupart des sages d’obédience jaïne, un guide ou un maître. Face à un danger, la tortue s’immobilise et rentre la tête dans sa carapace. Elle devient impénétrable en raison de sa conformation et de sa solidité. Symbole de concentration, cette rétraction constitue une éloquente image spirituelle dans la tradition hindouiste.

De même, les yogis savent vaincre le danger et pratiquer « Pratyahara » (retrait des sens) : « Lorsque, telle la tortue rentrant complètement ses membres, l’homme isole ses sens des objets sensibles, la sagesse en lui est vraiment solide. » (Bhagavad Gita)
D’autres traditions (Chine, Egypte, Grêce…) lui ont conféré une dimension cosmique, avec ses quatre pattes plantées dans le sol comme les colonnes d’un temple et indiquant les quatre directions de l’espace. Au VIIème siècle avant J-C. Esope, dans sa fable « La tortue et le lièvre » utilise la tortue comme une métaphore de l’évolution humaine : »Beaucoup d’hommes, par leur application et leur effort, triomphent de leurs défauts naturels. »

« Yoga et symbolisme », Sri Mahesh

dimanche 12 décembre 2010

Invocation à Patanjali


Yogena cittasya padena vacam
Malam sarirasya ca vaidyakena
Yopakarottam pravaram muninam
Patanjalim pranjaliranato’smi

Abahu purusakaram
Sankha cakrasi dharinam
Sahasra sirasam svetam
Pranamami patanjalim


Inclinons-nous devant le plus noble des sages, Patanjali,
Qui donna le yoga pour la sérénité et la sauvegarde de l’esprit,
La grammaire pour la clarté, et la pureté du verbe,
Et la médecine pour la perfection de la santé.

Prosternons-nous devant Patanjali, l’incarnation de Shesha (Dieu serpent),
Qui éleva son corps sous la forme humaine, dont les bras tiennent la conque et le disque,
Et qui est couronné du cobra à mille têtes.
Où est le yoga, se trouve la prospérité et la bénédiction de la liberté.

samedi 11 décembre 2010

Asana (posture corporelle)


« Stiram sukam asanam », la posture de yoga se doit d’être constante et confortable. Il s’agit là d’une des règles majeures pour la pratique des asanas. La posture se fait dans la constance, la fermeté, la maîtrise du corps, tout en gardant un certain confort, en sachant apprécier cette pose prise par le corps, les asanas doivent rester quelque chose d’agréable à pratiquer.

Les asanas constituent le 3ème pilier de l’Ashtanga yoga. Elles apportent la solidité, la santé et la légèreté des membres. Une posture stable et belle donne de l’équilibre mental et empêche l’esprit d’être inconstant. Les asanas ne sont pas de simples exercices de gymnastique ; ce sont des postures qui nécessitent de la détermination.
Les asanas dont l’élaboration a duré des siècles, sont destinées à exercer chaque muscle, chaque nerf et chaque glande du corps. Elles procurent un physique agréable, souple et fort, sans excès de muscles et garantissent le corps contre les maladies. Elles diminuent la fatigue et apaisent les nerfs. Mais leur importance réelle réside dans la façon dont elles exercent et disciplinent l’esprit.

Patanjali ne s’est pas étendu sur l’éventail des asanas, il a simplement écrit que la posture doit être stable et agréable, et que par l’alternance d’étirements et de relâchements, le mental, identifié à l’infini ; le yogi atteint un certain dépassement de lui-même, il n’est plus déstabilisé par les dualités.

En pratiquant les asanas, le sadhaka trouve tout d’abord la santé, qui est plus que se maintenir en vie. Ce n’est pas une marchandise que l’on peut acheter avec de l’argent. C’est un bien que l’on obtient par un travail très dur. C’est un état de complet équilibre entre le corps, la conscience et l’esprit.

La santé est le silence de la conscience physique et mentale. Le yogi se libère des infirmités physiques et de la dispersion mentale en pratiquant les asanas.

mardi 7 décembre 2010

Varanasi

Quelle tristesse, aujourd'hui en ce lieu sacré, la ville sainte de Varanasi...
Des histoires de religions, qui sont en fait juste des batailles entre hommes, qui n'en finiront jamais...
Evidemment, le symbole est là, c'est bien triste en tout cas.
Je ne peux m'empêcher de penser à la beauté, au divin et au bonheur qui se dégage de la puja de Bénares...
Cependant pour un "soi-disant amour de Dieu" à la base, de telles absurdités ont encore lieu...vraiment dommage!

mardi 30 novembre 2010

Shiva, Mahâyogî


Shiva,le grand yogi.Dieu de l'ascétisme.
Shiva symbolise la force spirituelle qui triomphe de l'illusion du monde par la méditation et les mortifications.

Tvameva


Tvameva maata cha pitaa tvameva;
Tvameva bandhuscha sakhaa tvameva;
Tvameva vidyaa dravinam tvameva;
Tvameva sarvam mama devadeva.

(You are my mother, you are my father, you are my brother, you are my friends, you are my wisdom, you are my wealth. Oh! God you are all in all for me)

jeudi 25 novembre 2010

Nyama, la discipline personnelle


Tandis que Yama sont les règles dont l’application est universelle, Nyama sont les règles de conduite de chaque individu. Les règles de conduite envers soi-même consistent en certaines disciplines qui sont à la fois physiques et mentales.
Sauca (pureté, propreté), Santosa (contentement), tapas (austérité), Savadhyaya (étude de soi) et Isvara pranidhana (dévotion envers Dieu) sont les 5 règles données par Patanjali.

Sauca
La propreté a un double aspect, intérieur et extérieur. Cela inclut la propreté des 5 organes des sens, et l’hygiène personnelle. Outre la pureté du corps, des pensées et des paroles, la pureté de la nourriture est également nécessaire, mais également les moyens par lesquels on se la procure. Le caractère est marqué par le type de nourriture ingérée et par la façon dont elle est consommée. Le yogi croit à l’harmonie, c’est pourquoi il ne mange que pour subsister. Il ne mange ni trop, ni trop peu. Il considère son corps comme la demeure de son esprit et se garde des abus.

Santosa
Le contentement est un état d’esprit qui est essentiel pour le bien-être et le développement du corps et de l’esprit. Un esprit insatisfait ne peut se concentrer. Aucune privation n’affecte le yogi, il est donc naturellement satisfait. Il y a contentement et tranquillité quand la flamme de l’esprit n’est pas agitée par le vent des désirs. Le sadhaka ne cherche pas la paix vide de la mort, mais la paix de celui dont la raison est fermement établie en Dieu.

Tapas
L’austérité ou ascèse est la conquête de tous les plaisirs des sens, par la pratique de la pureté de pensée, de parole et d’action. Tout l’art de forger le caractère peut être considéré comme la pratique de Tapas. Tapas est l’effort conscient pour réaliser l’union ultime avec le Divin et réduire en cendres tous les désirs que l’on rencontre en marchant vers ce but.

Svadhyaya
« Sva » signifie « soi » et « adhyaya » : étude et éducation. Eduquer, c’est tirer d’une personne, le meilleur d’elle-même. L’étude du Soi signifie accomplir les tâches prescrites et concentrer toutes les forces de son corps, de son mental et son intellect sur la réalisation du Soi. La personne qui pratique Svadhyaya lit le livre de sa propre vie en même temps qu’elle l’écrit et le corrige. Elle change son point de vue sur la vie. Elle commence à comprendre que toute création est vouée à bhakti (adoration) plutôt qu’à bhoga (plaisir), que toute création est divine, qu’il y a de la divinité en elle- même, et que l’énergie qui l’anime est la même que celle qui anime l’univers tout entier.

Isvara Pranidhana
Rester à distance et faire de toutes ses actions une offrande à Dieu est pure dévotion. Quand les eaux de la bhakti (adoration) sont dirigées sur les turbines de l’esprit, elles produisent la puissance mentale et la lumière spirituelle. Alors que la force physique seule, sans bhakti est mortelle, l’adoration seule sans force de caractère a l’effet d’un stupéfiant. S’adonner aux plaisirs détruit à la fois puissance et gloire. La satisfaction des sens qui résulte de la recherche des plaisirs fait naître moha (servitude) et lobha (avidité) pour leur constant renouvellement. Si les sens ne sont pas satisfaits, alors apparaît soka (tristesse), ils doivent êtree vaincus par le savoir et l’abstinence, mais la maîtrise de l’esprit est plus difficile. Une fois épuisé ses propres ressources sans succès, l’homme se tourne vers le Seigneur afin qu’Il l’aide, car Il est la source de toute puissance. C’est à ce point précis que commence la bhakti.
Mieux que ses paroles, les actions d’un homme sont le miroir de sa personnalité. Le yogi a appris l’art de consacrer toutes ses actions au Seigneur, si bien qu’elles réfléchissent la divinité qui est en lui.

vendredi 19 novembre 2010

Yama ou Commandements moraux universels


Yama est, selon les écrits de Patanjali, la 1ère étape de la voie du yoga. Il s’agit des commandements moraux universels qui vont dans la même direction que ceux de la Bible, mais également de toute croyance indépendamment du lieu et du temps. Ce sont les règles morales sans lesquelles l’individu ne peut cohabiter en société, sans lesquelles règnent le chaos et la violence. Il s’agit d’Ahimsa (non-violence), Satya (vérité), Asteya (ne pas voler ou convoiter), Brahmacarya (retenue) et Aparigraha (non-cupidité).

Ahimsa
La violence est un manque d’amour : sans inimitié, aucun acte de violence ne peut se produire. Seul l’amour peut unir la société et lui donner de la cohésion. Patanjali dit que quiconque approche un yogi qui est dénué de pensée de violence abandonnera nécessairement tout sentiment d’inimitié.

Satya
Dire la vérité, dire ce qui est agréable, mais ne pas dire la vérité si elle est désagréable, et ne pas mentir pour être agréable, voilà la religion traditionnelle dit le Mahabharata. Qui étudie le yoga devrait être un adepte de la vérité en pensée, en parole et en action.

Asteya
Comme le commandement de l’Ancien Testament « Tu ne voleras pas. », Asteya demande de n’accepter que ce qui est essentiel à sa subsistance. Tout le reste est de l’avidité. Convoiter quelque chose, même mentalement est un pêché qui s’apparente au vol. Un étudiant de yoga sérieux qui pratique Asteya n’a pas besoin de richesses, mais si les richesses venaient à lui, il les utilise au profit des autres.

Brahmacarya
Selon les textes, Brahmacarya désigne une vie de célibat et de retenue consacrée aux études religieuses. Mais selon Sankaracarya, un brahmacari est un homme qui est absorbé dans l’étude de la science sacrée des Véda, il vit constamment en Brahman, et sait que tout existe en Brahman. En d’autres mots, celui qui voit la divinité en tout est un brahmacari. Brahmacarya a peu de rapport avec le fait d’être célibataire ou marié, l’important étant de faire passer les aspects les plus élevés du brahmacarya dans sa vie quotidienne.

Aparigraha
Par l’observance de l’Aparigraha (non cupidité), le yogi mène une vie aussi simple que possible et exerce son esprit à ne pas s’affecter de la perte ou du manque de quoi que ce soit. Alors tout ce dont il a besoin viendra à lui en temps utile.
Patanjali a dit que « Celui qui s’est débarrassé de « moi » et « à moi » est capable de voir les choses dans leur véritable perspective. »

Le sadhaka a cultivé la capacité de demeurer satisfait quoi qu’il arrive. Ainsi il obtient la paix qui lui permet de dépasser le domaine des illusions et des souffrances dont notre monde est saturé. Il se souvient de la promesse donnée par Sri Krishna à Arjuna dans la Bhagavad Gîta : « A ceux qui M’adorent avec une dévotion sincère, qui sont en harmonie avec Moi à tout instant, Je garantis la sécurité. Je satisferai tous leurs besoins et les protégerai pour toujours. »
(cf. B.K.S. et Gita Iyengar)

lundi 15 novembre 2010

Yoga et Surf, Avis aux amoureux des vagues


Sur BZH écume, il était question des bienfaits que pouvait procurer le yoga pour la pratique du surf. Dans un 1er temps, je pense qu’il est déjà intéressant d’évaluer le positif de la discipline sur l’individu en général, c’est à- dire que l’on peut découvrir ces évolutions à la fois sur le physique et le mental, le corps et l’esprit.

Dans le yoga, les principaux exercices enseignés pendant les cours sont :

- des exercices statiques dans diverses postures données : ils favorisent donc la détente voir le travail de certains muscles qui n’ont pas l’habitude d’être sollicités, en même temps qu’une concentration (immobilité physique qui vise à l’immobilité mentale, ou en tout cas à un certains lâcher-prise sur les idées qui fusent de part et d’autre). En expérimentant un maximum de postures envisageables par le corps (donc susceptibles d’être prises volontairement ou non), on accroit son assurance et on réduit les possibilités de blocages dus à une méconnaissance de cette pose par le corps.

- des enchainements plutôt dynamiques, qui favorisent souplesse, rapidité d’action tout en gardant une maîtrise des poses effectuées, bref une capacité de se maintenir alerte et contrôler chacune des parties du corps pendant les différents mouvements, et tout ça en accord avec la respiration (par exemple, une inspiration lors d’un mouvement de redressement, expiration sur un repli du corps, expiration lente et progressive pour une meilleure concentration ou une maîtrise du mouvement).

- ainsi que des exercices de respiration destinés à la fois à ralentir le rythme, donc à se détendre, voir à l’inverse à cumuler une sorte d’énergie intérieure, réchauffante et qui nous rend sans peur, pour ainsi dire. Il s’agit plus d’une sorte de « réénergisation » qui décuple motivation, volonté, en un mot l’énergie qui pousse à se surpasser, mais qu’il est aussi nécessaire de maîtriser afin de prendre conscience des dangers potentiels.

Voilà en peu de mots ce que peut apporter le yoga aux surfeurs notamment, et en règle général tout en sachant qu’il est clairement possible de faire un travail précis sur tel ou tel muscle, ou un mouvement en particulier. Et tout en sachant également que la dynamique des cours est largement variable d’un prof à l’autre, le mieux étant de tester…ou bien de venir à mes cours !!!!°°

jeudi 4 novembre 2010

Message d'Amma


"La nature de l'esprit est agitation. Nous devrions essayer de le concentrer sur l'amour suprême de Dieu. Appelez Dieu par n'importe quel nom." Amma

mardi 2 novembre 2010

Extraits d'écrits de B.K.S. Iyengar


« La vie du yogi ne se compte pas au nombre de ses jours, mais au nombre de ses respirations. C’est pourquoi il adopte un rythme particulier de respiration lent et profond. Ce rythme renforce le système respiratoire, apaise le système nerveux et calme les désirs. A mesure que les désirs et les obsessions diminuent, l’esprit se retrouve libre et devient un instrument de concentration. »

« Les émotions affectent le rythme respiratoire ; inversement, on peut contrôler ses émotions par une régulation délibérée de sa respiration. Comme c’est l’objet même du yoga de contrôler et d’apaiser l’esprit, le yogi commence par apprendre le pranayama pour avoir la maîtrise de sa respiration. »

« Si la raison d’un homme succombe sous la poussée des sens, il est perdu. Par contre, si la respiration et son rythme sont contrôlés, les sens, au lieu d’être entraînés à l’extérieur vers les objets de désir, se tournent vers l’intérieur, et l’homme se trouve libéré de leur tyrannie. C’est le 5ème pilier du yoga, à savoir, Pratyahara, dans lequel les sens sont maîtrisés. »

« L’esprit, en vérité, est pour l’homme cause de servitude ou de libération : de servitude s’il est lié aux objets de désir, de libération s’il est dégagé de leur emprise. Il y a servitude quand l’esprit est obsédé, attristé ou affligé à cause de quelque chose. L’esprit devient pur quand tout désir et toute peur sont annihilés. »

« Le yogi sait que les voies, soit de la déchéance, soit du salut se trouvent en lui-même. »

samedi 23 octobre 2010

Quelques extraits de la Bible du yoga de B.K.S. Iyengar

« Lorsque l'esprit a été vidé des désirs de satisfaction personnelle, il doit être empli par la pensée du Seigneur. »

« Tenter de pratiquer la bhakti sans vider l’esprit de ses désirs, c’est vouloir faire du feu avec du bois mouillé. Cela produit beaucoup de fumée et fait pleurer celui qui fait le feu et tout son entourage. Un esprit plein de désirs ne s’embrase pas et ne rayonne pas, il ne produit pas non plus de lumière ni de chaleur lorsqu’il est touché par le feu de la connaissance. »

« Le yogi conquiert son corps par la pratique des asanas et en fait le digne véhicule de l’esprit. Il sait bien qu’il faut un véhicule à l’esprit. »

« Le yogi pense que son corps lui a été donné par le Seigneur, non seulement pour en jouir, mais aussi pour servir autrui durant toute sa vie active. Il ne le considère pas comme sa propriété. Il sait que le Seigneur qui lui a donné son corps le lui reprendra un jour. »

« Les besoins du corps sont les besoins de l’Esprit Divin qui l’habite. Le yogi ne regarde pas vers le ciel pour trouver Dieu, car il sait qu’Il est en lui-même, c’est l’Antaratma (le Soi Intérieur). »

« En pratiquant les asanas, le yogi fait prendre à son corps la forme de diverses créatures. Son esprit est ainsi exercé à ne mépriser aucune créature, car il sait qu’à travers l’étendue de toute la création, du plus petit insecte au sage le plus parfait, souffle l’esprit universel, sous d’innombrables formes. Et il sait que la forme la plus haute est Ce qui n’a pas de forme. Il trouve l’unité dans l’universel. »

vendredi 22 octobre 2010

Les chakras


Le mot « chakra » signifie littéralement « roue » ou « cercle » mais dans un contexte yogique, « tourbillon » ou « vortex » est plus approprié. Les chakras constituent des tourbillons d’énergie pranique situés en différents endroits du corps, qui contrôlent la circulation du prana (énergie vitale) dans l’ensemble de la structure humaine.
Chaque chakra est comme un interrupteur qui enclenche certains types de réactions, comportements, pensées ou émotions qui peuvent être inconscients dans notre vie quotidienne.
Ils sont liés à des endroits précis du cerveau, qui pour la plupart du temps, restent des centres psychiques endormis ou inactifs.
Se concentrer sur les chakras durant les asanas stimule le courant d’énergie au travers de ces points, et favorise leur activation ; qui à son tour éveille des points endormis au niveau du cerveau, et leurs facultés respectives dans le corps psychique et mental, permettant d’expérimenter des niveaux de conscience habituellement inaccessibles.
Les principaux chakras sont au nombre de sept et se situent sur le chemin de Sushumna, un canal d’énergie passant par au centre de la moelle épinière. Sushumna prend son origine au périnée et se termine au sommet de la tête. Les chakras sont connectés dans un réseau de canaux psychiques appelés Nadis, qui correspondent à des nerfs, de nature plus subtile.
Les chakras sont représentés symboliquement par des fleurs de lotus, chacun ayant un nombre précis de pétales et une couleur caractéristique. Le lotus symbolise les trois étapes par les quelles l’aspirant doit passer dans sa vie spirituelle : l’ignorance, l’aspiration et l’illumination. Cela représente la croissance spirituelle du plus bas niveau de sensibilité à l’état de conscience le plus élévé.
Les pétales de lotus, notés avec les Bijas mantras ou sons sémantiques de l’alphabet sanskrit, représentent les différentes manifestations de l’énergie psychique lié aux chakras et aux nadis ou canaux psychiques qui mènent aux chakras.
Au sein de chaque chakra, il y a un Yantra, composé de symboles géométriques, de ses éléments associés et de son bija mantra. Dans le yantra, on peut également constater qu’une divinité préside, celle- ci représente des aspects particuliers de conscience, avec le Vahana correspondant, ou véhicule qui, sous forme d’animal représente d’autres aspects du centre psychique.

Pour la description des chakras, et afin de ne pas paraphraser ou copier-coller, voici le lien d’un site qui décrit de façon très correct les chakras : http://www.ateliersante.ch/chakras.htm#CHAKRAS

mercredi 20 octobre 2010

Jiva

Dans la philosophie du yoga, l’être conscient est appelé Jiva, celui qui dit je.
Jiva est constitué de trois corps que sont le corps physique, le corps subtil (l’esprit) et le corps causal (celui qui imprime la connaissance et les expériences passées).
Pour stimuler le corps physique, il suffit simplement qu’une pensée vienne à notre esprit.
La décision est également sous forme de pensée, et nous (l’entité consciente) sommes le témoin de nos pensées.
Jiva, l’être conscient comprend trois états d’expérience : l’état éveillé, l’état de rêve et l’état de sommeil.
Durant l’état éveillé, nous utilisons les trois corps. Dans l’état de rêve, nous n’utilisons pas le corps physique, nous n’expérimentons pas le monde des perceptions, alors que le corps physique est bien là. Ici juste corps subtil et corps causal sont en action. Tandis que dans l’état de sommeil, seul le corps causal est sollicité. L’identité est alors dans le « non- manifesté ».
Dans l’état de sommeil, il y a une absence complète de l’objet, mais cela constitue tout de même un objet pour nous, qui est l’ignorance, le moi non- manifesté.
Lors du réveil, il y a une reconnection, une sorte d’établissement. Avant je ne sais rien, mais dès le réveil, je m’exprime, je sais.
Le corps est en somme la maison de l’être conscient, qui comprend ses pensées et expériences passées.

lundi 18 octobre 2010

Natarajasana, posture de Shiva


Natarajasana est une posture très belle et assez difficile, elle exige une grande souplesse du dos, des jambes et des épaules. Elle est consacrée au dieu Shiva, le destructeur, troisième personnage de la triade hindoue, seigneur de la danse.
Debout pieds joints, on fixe un point à la hauteur des yeux. On fléchit le genous droit, et on attrape le gros orteil droit. Lorsque la jambe droite est en l’air, on tourne l’épaule de façon à ce que le coude soit vers le haut. Cette position du bras va permettre au pied de se rapprocher au plus près de l’arrière de la tête.
Il faut s’assurer que la hanche droite ne soit pas tournée et que la jambe s’élève juste derrière le haut du corps. Equilibrer le corps grâce au bras gauche tendu haut en avant, en joignant le bout de l’index et le pouce de la main gauche, afin d’effectuer jnana mudra.
On concentre son attention sur la main gauche. Il s’agit de la posture finale. Tenir la pose aussi longtemps que l’on s’y sent bien.
Baisser le bras gauche sur le côté, puis la jambe droite, reposant le pied droit au sol et le bras droit sur le côté. Se détendre, puis répéter de l’autre côté. Pratiquer 3 fois de chaque côté. Respiration naturelle.
Contre-indiquée aux personnes souffrant d’un cœur faible, d’hypertension artérielle, problème de dos, hernie.
Bénéfices : Cette asana renforce le dos, les épaules, les bras, les hanches et les jambes. Elle aide à développer le sens de l’équilibre et la coordination, de même qu’elle favorise la concentration.

jeudi 14 octobre 2010

L'Ahimsa, ou la Voie de la non- violence


L’Ahimsa est l’un des 5 commandements moraux universels (Yama) dans la philosophie yogique, il est davantage connu aujourd’hui grâce au Mahatma Gandhi, qui a fait de la non- violence, une force pour l’Inde, notamment lors de son indépendance (1947). Cette voie est également prônée par le Dalaï Lama et la philosophie bouddhiste en général.


Le mot Ahimsa est constitué de la particule -A- qui signifie la négation et le nom himsa qui veut dire meurtre ou violence. Il s’agit là, plus que d’un commandement négatif de ne pas tuer, mais d’une signification plus sage qui est celle d’aimer. Cet amour concerne toute la création, dont nous sommes les enfants. Dans la philosophie yogique, tuer ou détruire une chose ou un être, revient à insulter le créateur. On peut tout aussi tuer pour se nourrir ou pour se protéger d’un danger. Le fait d’être végétarien ne signifie pas forcément avoir un tempérament non- violent, cependant pour un yogi, la philosophie du yoga passe aussi par un régime végétarien. Des tirans peuvent aussi être végétariens, mais la violence est un état d’esprit et non un régime. Cela réside dans l’esprit de l’homme et non dans ce qu’il tient dans ses mains. On peut user d’un couteau pour éplucher des fruits ou pour poignarder un ennemi, la faute n’est pas dans l’instrument mais en l’utilisateur.
Les hommes usent de la violence pour protéger leurs propres intérêts, leur propre corps, ceux qu’ils aiment, leur propriété ou leur dignité. Mais un homme ne peut pas compter sur lui seul, pour se protéger lui- même ou les autres. Croire qu’il puisse le faire est faux.
Les yogis croient que chaque créature a autant le droit de vivre que lui-même. Il croit qu’il est né pour aider les autres, et regarde la création avec les yeux de l’amour. Il sait pertinemment que sa vie est liée à celle des autres, et se réjouit s’il peut les aider à être heureux.
Pour un mal fait par autrui, les hommes demandent justice, alors que lorsque ce mal est exercé par eux ils demandent pitié et pardon. Le yogi de son côté croit que pour un tort qu’il a commis, il doit y avoir justice, mais que pour un tort des autres, on doit exercer le pardon. Il sait et enseigne aux autres comment vivre.S’efforçant toujours de se perfectionner, il montre aux autres avec amour et compassion, comment progresser.
Le yogi oppose le mal dans la mauvaise-action, mais pas le mauvais-agisseur. Il prescrit punition à la mauvaise action. L’opposition du mauvais et de l’amour peuvent cohabiter dans le « mauvais agisseur ». La femme d’un alcoolique bien qu’aimant son mari, va s’opposer à cette habitude. L’opposition sans l’amour mène à la violence, aimer celui qui fait une mauvaise action sans condamner le mauvais en lui est une folie, et mène à la misère.
Le yogi sait qu’aimer une personne, en combattant le mauvais en lui est le chemin à suivre. La bataille est gagnée car il se bat avec amour. Une mère aimante va parfois gronder ses enfants pour les défaire d’une mauvaise habitude, dans la même idée, quelqu’un qui suit la non- violence (Ahimsa) aime ceux qui s’opposent à lui.


Ceci est bien sur un idéal de philosophie du yoga traditionnel, tout individu pratiquant le yoga, donc yogi, est libre ou non d'aspirer à cet idéal...

lundi 11 octobre 2010

Le yoga libérateur

Le yoga, par définition s’affaire à équilibrer le corps et l’esprit par une multitude d’exercices, respiratoires, posturaux.
Parmi ces exercices, certains sont effectués et prennent toute leur importance, dans le maintien et la durée, d’autres dans un lâcher prise, une extériorisation qui s’assimile à une sorte d’exutoire. Sur l’expiration, et issu des « profondeurs » du corps, il peut être porté par un mouvement, un souffle, un clignement, un rire ou un cri et représente une libération.
Il s’agit d’une extériorisation que l’on peut voir comme un déblocage ou juste comme un petit pas en avant vers la connaissance de soi. Peut-être est-il exprimé au sein d’un cours collectif, par le corps, en réponse ou non à une volonté, mais il s’associe en tout cas à une affirmation du soi, et qui à titre individuel acquiert la signification certaine du moi.
Lorsque l’on parle libération, plusieurs aspects peuvent être sollicités, dans une notion globale de libération de la conscience, on sous-entend, libération des tensions, des blocages, musculaires mais aussi largement émotionnels. Il s’agit en fait de relâcher des « nœuds » ou des « poids » encombrants, qui ont peut-être eu une signification à un moment donné, mais qui n’ont plus vraiment lieu d’exister.
Ces libérations peuvent surgir différemment pour chacun, et chaque travail yogique constitue un potentiel exercice libérateur, à chacun d’expérimenter à son rythme…

lundi 4 octobre 2010

Les mudras

Il s’agit de positions symboliques des mains et des doigts. Utilisés beaucoup dans l’hindouisme et le bouddhisme, lors de méditations surtout, mais aussi en danse, ils font référence à certains schémas énergétiques et ont chacun une visée particulière.
Ils peuvent être pratiqués assis, debout, allongés, ou en marchant, à n’importe quel moment et lieu. Les mudras sont assimilés à des positions de yoga pour les mains et les doigts. En effet, en stimulant certaines zones réflexes des mains et des doigts, ils exercent un effet sur notre corps et notre esprit.
Les mudras sont exercés selon un temps donné, suivant une respiration précise, lors de méditation en vue d’un objectif particulier, ils peuvent être accompagnés de méditations, d’affirmations, de visualisations. Les mudras, travaillés de façon régulière, amènent à l’individu les connaissances et bienfaits du yoga en général.

lundi 27 septembre 2010

Ganesh

Fils de Shiva et de Parvati, Ganesh est un des dieux les plus populaires de l’hindouisme. Il est doué du pouvoir d’écarter les obstacles et son image est installée dans presque toutes les maisons ainsi qu’à la périphérie des villages. C’est lui qui est toujours invoqué le premier au début d’un rituel, d’un travail ou d’un voyage. D’un caractère bienveillant, il est aussi dieu de la sagesse.
Ganesh est représenté avec une tête d’éléphant, quatre à dix bras et un ventre rebondi. Il tient plusieurs objets, dont une corde, une hache, un aiguillon à éléphant, une défense brisée, un bol de sucreries. Une de ses mains esquisse toujours le geste du don. Sa monture est le rat.
On dit que la défense brisée sert à écarter les obstacles. Le rat qui se faufile aisément partout, sert à atteindre le même but. La hache a pour fonction de détruire l’attachement aux choses terrestres, tandis que la corde sert à élever les hommes vers la vérité. La panse volumineuse de Ganesh est sans doute la conséquence de son goût excessif pour les sucreries et les fruits. Mais elle symbolise aussi l’univers qu’il est sensé contenir.

Plusieurs légendes rendent comptent de sa naissance et expliquent pourquoi il a une tête d’éléphant. Selon l’une d’elles, Parvati l’aurait créé d’un morceau de sa chair pour monter la garde à sa porte pendant qu’elle se baignait. Comme Ganesh l’empêchait d’entrer, Shiva, furieux lui coupa la tête. Puis voyant la détresse de son épouse, il lui promit de rendre la vie à son fils, fixant sur son tronc, la tête du premier être qu’il rencontrerait. Ce fût un éléphant. D’après une autre légende, afin de donner un autre fils à son épouse, Shiva créa un enfant à partir d’un morceau de tissu mais ensuite le décapita. Pour apaiser Parvati, il demanda aux dieux de lui trouver une nouvelle tête. Après une longue recherche, la tête d’un éléphant fût fixée à son corps.

jeudi 23 septembre 2010

Surya Namaskar : Salutation au Soleil

« Surya » en sanskrit fait référence au soleil et « namaskar » signifie « salutation ». Surya namaskar a été transmise par les grands sages éclairés de l’âge védique. Le soleil symbolise la conscience spirituelle, et était autrefois adoré de façon quotidienne. Dans la philosophie du yoga, le soleil est représenté par Pindala ou Surya nadi, le canal pranique (le long de la colonne, « prana », force vitale) qui conduit l’énergie vitale.
Cet enchaînement dynamique ne fait pas partie des pratiques traditionnelles de hatha yoga, mais il fût ajouté un peu plus tard. Quoi qu’il en soit, il s’agit d’un moyen efficace d’assouplissement, d’étirements, et un massage tonifiant pour toutes les articulations, muscles et organes internes du corps.
Sa versatilité et sa pratique en font un des exercices les plus utilisés, dans l’objectif d’une vie saine, rigoureuse et active ; en parallèle, elle constitue une bonne préparation à l’éveil de la spiritualité, et en résulte une expansion de la conscience.
Surya Namaskar est une Sadhana* très complète, au niveau spirituel, qui inclut la pratique d’asanas (postures), pranayama (respiration), mantra et méditation. Il s’agit d’une excellente pratique matinale. Surya Namaskar comporte un effet vitalisant immédiat sur l’énergie solaire du corps, qui circule par Pingala nadi. Une pratique régulière équilibre l’activité de ce canal, ce qui engendre un équilibre du système énergétique au niveau mental et physique.
Surya Namaskar génère le prana, l’énergie subtile qui active le corps psychique. Son exécution dans une séquence rythmique constante reflète le rythme de l‘univers, les 24h de la journée, les 12 phases zodiacales de l’année, et le biorythme du corps. Cet accomplissement forme et rythme le corps et l’esprit et génère une force de transformation, qui favorise dynamisme et épanouissement dans la vie.

*travail spirituel, discipline individuelle sur le chemin spirituel

lundi 13 septembre 2010

Asanas et connection corps- esprit

Le corps et l’esprit ne sont pas des entités séparées, bien que l’on ait tendance à se comporter comme si tel était le cas. La forme grossière de l’esprit est le corps, et la forme subtile du corps est l’esprit. La pratique d’asanas intègre et harmonise l’ensemble. Le corps et l’esprit également abritent tensions et blocages. Chaque blocage mental a sa résonnance au niveau physique et musculaire, et vice versa. L’objectif des asanas est de libérer ces nœuds ou blocages. Les asanas libèrent les tensions mentales en travaillant sur elles au niveau physique, en agissant de façon somato-psychique, du corps à l’esprit. Par exemple, des tensions ou suppressions émotionnelles peuvent raidir ou bloquer le fonctionnement harmonieux des poumons, du diaphragme et du processus respiratoire, contribuant à l’apparition de maladies sous forme de désordres respiratoires.
Les blocages musculaires peuvent apparaître n’importe où dans le corps, raideurs du cou, spondylarthrites, névralgies faciales...Un ensemble d’asanas bien choisies, combiné au pranayama, shatkarmas (nettoyages du corps), méditation et yoga nidra, est le plus efficace pour éliminer ces blocages, et y faire face aussi bien au niveau mental que physique.
Le résultat est la libération de l’énergie endormie, le corps se renforce et obtient un regain de vitalité, de même que l’esprit s’allège, affirme sa créativité, sa joie et son équilibre.
Une pratique régulière d’asanas maintien le corps physique dans ses conditions optimales et développe la santé, même dans un corps malade. Grâce à la pratique des asanas, l’énergie endormie potentielle est libérée et expérimentée de la même façon que l’augmentation de la confiance en soi dans tous les domaines de la vie.

Les postures d'animaux

Beaucoup d’asanas font référence à la vie animale.
Observation faîte, les rishis* ont compris comment les animaux se comportaient pour vivre en harmonie avec leur environnement et leur propre corps. Ils ont compris par expérience, les bénéfices d’une posture particulière, et comment les sécrétions hormonales pouvaient être contrôlées et stimulées par rapport à cela.
Par exemple, en imitant le lapin ou le lièvre, en shashankasana, on peut influencer le flot d’adrénaline responsable du mécanisme de lutte.
En prenant des postures d’animaux, les rishis ont découvert qu’ils pouvaient d’eux- même se maintenir en bonne forme, tout en faisant face aux défis de la nature.

*Les rishis sont les anciens sages de la culture indienne, qui ont transmis les savoirs du yoga, les Védas.

mercredi 8 septembre 2010

Les cours du centre Ten'Dances

L’idée des cours de yoga au centre Ten’Dances, est de faire découvrir cette discipline au plus grand nombre.
Le fait d’y appliquer le concept des « drop-in class » contribue à cette idée.
Ayant expérimenté plusieurs techniques de yoga, je propose d’amener au sein des cours ces différentes influences, qui collaborent toutes au bien-être de l’être humain, en général.
Tout en continuant, en parallèle, une formation personnelle de yoga, je souhaite présenter une variété de postures et de techniques qui constituent la richesse de cet enseignement : postures (asanas), exercices de respirations (pranayama), mais aussi bandhas (contractions de groupes musculaires) et mudras (positions symboliques des mains, exerçant également une influence au niveau spirituel et mental) et plus.
A venir, j’aimerais également proposer des stages de yoga suivant différentes thématiques, qu’il n’est pas forcément possible d’expérimenter durant les cours de la semaine. Il s’agirait par exemples de stages plus axés sur les mantras, la philosophie ou autre.
A ce sujet, je publierais également sur ce blog, de façon régulière différents points concernant la philosophie yogique.
A bientôt!

samedi 4 septembre 2010

Les "drop-in class"

Afin de permettre un accès plus libre aux cours, je propose d'expérimenter un concept qui me semble intéressant et qui est largement pratiqué ailleurs qu'en France, il s'agit des "drop-in class", c'est à-dire des cours auxquels il est possible d'assister à l'unité, sur des créneaux définis.
En d'autres mots, aucune obligation de régularité, mais un cours de yoga, de temps en temps, lorsque cela nous chante ou selon notre emploi du temps et nos envies!
Ces cours auront donc lieu au Centre Ten'Dances à Rennes, sur les créneaux horaires annoncés.

jeudi 26 août 2010

Les bénéfices du yoga pour les enfants

Le yoga :
• Développe force et flexibilité
• Favorise la confiance en soi et la construction d’une image positive de soi-même
• Améliore la force émotionnelle
• Nourrit la créativité
• Aide à l’équilibre corps-esprit
• Enseigne l’acceptation et l’amour de soi
• Favorise la conscience sensorielle, et du corps en général
• Construit la coordination et l’équilibre
• Développe la conscience de soi et des autres
• Développe l’auto- discipline et le contrôle de soi
• Aide à la concentration
• Aide à se maintenir plus droit et se sentir plus fort grâce à une colonne vertébrale longue et flexible
• Fortifie tous les systèmes du corps : squelette, nerveux, circulatoire, digestif, respiratoire, hormonal et musculaire, et améliore notre compréhension de l’anatomie
• Favorise la conscience de la respiration et approfondit le souffle
• N’est pas une compétition
• Développe la conscience de la nature, des animaux et de l’environnement
• Aide les enfants à construire leur propre force
• Encourage la coopération et l’esprit d’équipe
• Apprend à se relaxer et à réduire le stress
• Encourage la compassion, la générosité et le respect
• Enseigne comment atteindre la paix intérieure

Le yoga c’est rigolo !

Ateliers Petits Yogis

3 tranches d’âge :
3-6 ans, 6-9 ans, 9-12 ans
Cours de 1 h
Minimum 4 enfants, maximum 20.
Interventions à domicile, en classe, en centres aérés…

Les cours se déroulent en 4 parties .
Tout d’abord on amène les enfants à s’unir par des rondes, jeux, exercices de mémoire, d’éveil des sens et de connaissance de l’autre.
Ensuite vient le travail sur les postures de yoga, suivant l’âge et les possibilités de chacun.
La 3ème partie représente une expansion de soi par des jeux amenant à cultiver l’imagination et libérer sa créativité, tout en gardant une approche sur le yoga et une ouverture sur le monde en général.
La séance se termine par une période de relaxation qui amène l’enfant à se calmer et se recentrer sur lui-même.

mardi 24 août 2010

L’Ashtanga Yoga

Les 8 membres du yoga en sanskrit
Dans le 2nd chapitre des Yoga Sutras, Patanjali énumère les moyens de parvenir au yoga, la Sadhana qu’il constitue de 8 étapes ou membres.
Ils sont :
Bahiranga Sadhana-quêtes extérieures
• Yama (commandements moraux universels)
• Niyama (auto-purification par la discipline)
• Asana (posture)
Antarnga Sadhana- quêtes intérieures
• Pranayama (contrôle du rythme de la respiration)
• Pratyahara (retrait et émancipation de l’esprit sur la domination des senses et objets extérieurs)
Antaratma-quêtes de l’âme
• Dharana (concentration)
• Dhyana (méditation)
• Samadhi (super conscience apporté par une méditation profonde, état dans lequel l’individu ne fait plus qu’un avec l’objet de sa méditation- Paramatma ou Esprit Universel)

Yama, Niyama contrôlent les passions et émotions de l’individu et le maintiennent en harmonie avec ses semblables. Les asanas contribuent à la santé et à la puissance du corps suivant la nature. Finalement le yogi se libère de la conscience du corps. Il a conquéri son corps et s’en sert comme le véhicule parfait de son âme.
Les 2 étapes suivantes, Pranayama et Pratyahara enseignent comment réguler sa respiration et ainsi contrôler son esprit des objets de désir.
Dharana, Dhyana et Samadhi conduisent le yogi dans les plus intimes replis de son âme. Le yogi ne regarde pas au ciel pour trouver Dieu. Il sait qu’il est à l’intérieur de lui-même. Ces 3 dernières étapes maintiennent l’individu en paix avec lui-même.

Par une profonde méditation, le savant, le savoir et le su ne font plus qu’un.
Celui qui voit, la vision et le vu ne sont plus séparés.
On peut comparer cela à un grand musicien qui ne ferait plus qu’un avec son instrument et la musique qui en découlerait.
Alors le yogi se positionne suivant sa nature propre, et se réalise lui-même (Atman), une part de la conscience suprême en lui-même.

Le yoga pour enfants

Un objectif: s'amuser
Des moyens multiples, via l'exploration des sens et une part belle à la créativité et à la fantaisie de chacun.

Un apprentissage ludique des différentes postures de yoga.
Un laisser aller des idées, à partir de "voyages" guidés, de jeux, d'approfondissements de l'imagination de chacun.
Une découverte de soi et de l'autre à partir de jeux favorisant la mémoire.
Un apprentissage du respect de l'autre par la compréhension et la conscience d'une nature semblable.
Une expression corporelle développée par le biais de jeux musicaux et autres travaux de création.
Une concentration favorisée par des relaxations et exercices de respiration en fin de cours.

Plus qu'une activité, le yoga pour enfants s'avère être une véritable exploration de la vie et des possibilités de chacun.

samedi 17 juillet 2010

Comment en vient- on au yoga?

Le yoga est par définition, une philosophie de vie qui s'appuie sur diverses pratiques ayant trait au mental comme au physique, ses bénéfices se faisant ressentir à ces différents niveaux. Une approche du yoga se fait par conséquent, soit en réponse à un besoin corporel (maux divers, manque d'agilité, volonté de maîtrise du corps) soit spirituel, voir parfois les deux.
En Orient, berceau de la discipline, le yoga est davantage assimilé dans son intégralité, c'est- à- dire comme un mode de vie à part entière, alliant philosophie et moyens (asanas, méditations et autres) pour accéder au samadhi, état de béatitude des yogis. Alors qu'en Occident, il s'agit de quelque chose d'un peu plus flou; une sorte de sagesse orientale dans laquelle chacun puise un peu à sa guise, suivant son besoin ou ses envies. De plus il existe aujourd'hui un tel panel d'enseignements que les approches peuvent être très variées (bien qu'ayant une base commune), qu'il s'agisse d'ashtanga yoga ou hata yoga, le travail effectué s'avère bien différent.

Cette approche peut donc être portée par un intérêt pur et simple pour cette discipline, mais également, et c'est très souvent le cas, prise comme un remède à un mal que l'on ne parvient à maîtriser. Le nombre de ces exemples est flagrant, maux de dos, troubles de la respiration et autres problèmes ayant des causes très diverses. Quelles qu'en soient les raisons premières, bien souvent cette entrée dans cette discipline n'est ni anodine, ni ponctuelle lorsque l'on réalise son impact dans notre vie. Et petit à petit son approfondissement, qu'il soit donné par les textes, un maître, ou les techniques, prend tout-à-fait part à notre mode de vie, notre quotidien.

Sans être une religion, le yoga se présente plutôt comme un chemin de vie, et donc un choix de vie que chacun mène à sa façon. Qu'il soit d'ailleurs appelé yoga ou autre,l'objectif réside d'abord dans l'équilibre corps-esprit, mais aussi équilibre et harmonie dans tout ce qui peut nous entourer, et en accord avec les lois de la Nature. En d'autres mots, il s'agit d'un art de vivre en accord avec soi et la Nature, tout simplement.

mardi 29 juin 2010

Ma pratique

J'organise les cours en fonction des besoins, certains peuvent être plus accés sur la respiration, d'autres davantage sur une pratique de yoga dynamique.
En règle générale, les cours débutent par quelques étirements puis des enchaînements d'asanas en position debout, assise, inversée.
Chaque asana ayant différents degrès de complication, chacun est libre de son avancée suivant ses propres capacités. Pranayama (technique de respiration), bandhas (contractions de certains groupes musculaires), mudras (positions symboliques et énergétiques des mains), méditation et chant de mantras interviennent également durant les cours, mon objectif étant de créer un cours relativement complet quant à l'enseignement traditionnel indien.

Les cours sont ouverts à tous et à tout niveau, l'important pour chacun étant de trouver son équilibre physique et mental, le rythme et les possibilités de chacun sont respectés.

jeudi 24 juin 2010

Pourquoi le yoga?

Le yoga est un des systèmes de philosophie indienne ancestrale, qui permet une approche holistique de l'être humain. En ce sens, les textes nous apprennent l'importance de l'équilibre, et de l'union corps-esprit; que la discipline nous insuffle.

Ainsi une pratique régulière peut amener à chacun un maximum de bénéfices, quant-à la résistance et à la souplesse du corps, mais également quant-à l'équilibre et la concentration de l'esprit.

Au quotidien, cela passe par une certaine force corporelle, une meilleure maîtrise de ses états impuslsifs et émotionnels, une plus grande capacité de concentration et de calme intérieur face à un rythme de vie qui peut-être tendu et agité.

mardi 1 juin 2010

quelques photos