vendredi 29 juillet 2011

dimanche 24 juillet 2011

Narasinga Peroumal







Narasinga Peroumal, à Saint Pierre est l'un des magnifiques temples tamouls de La Réunion.

samedi 23 juillet 2011

"Aujourd'hui, pas demain!", la devise de Saint Expédit


Sur l'ile de La Réunion, chrétiens et tamouls prient Saint Expédit.
Selon la légende, saint Expédit aurait été un commandant romain d’Arménie converti au christianisme et décapité pour cette raison par l’empereur byzantin Dioclétien en l'an 303 de l’ère chrétienne, à Mélitène, en compagnie des autres martyrs Hermogène, Caius, Aristonique, Rufus et Galatas.
Le culte de saint Expédit, sous le nom d’Elpide ou Ilpide, se serait développé en Allemagne au XVIIe siècle. Même s’il n'est plus reconnu comme un saint par les autorités catholiques, il est toujours vénéré en certains endroits du monde, surtout à la Réunion. Il est honoré le 19 avril par l'Église orthodoxe.

Une légende raconte qu’Expédit était sur le point de se convertir au christianisme, quand le diable, prenant la forme d’un corbeau, arriva en criant : Cras ! Cras ! Cras ! Cras en latin signifie « demain ». Ne voulant pas retarder sa conversion, Expédit l’écrasa en criant à son tour : Hodie ! Hodie ! Hodie ! (« aujourd'hui ! »). Expédit est donc souvent représenté portant la palme du martyre, avec le corbeau, et les inscriptions Cras et Hodie.
Saint Expédit est particulièrement prié à la Réunion, département français de l’océan Indien. Son culte y est le fait d’un syncrétisme religieux mêlant l'héritage catholique aux croyances venues de Madagascar ou d’Inde.
(coeurdechristal)

lundi 18 juillet 2011

Avant qu'il ne soit trop tard


" La vie ne sait pas faire semblant.
On ne peut guère faire semblant de ne pas se voir, de ne pas se parler. Le fait est qu'on ne se voit pas, qu'on ne se parle pas.
L'arbre ne fait pas semblant de porter des pommes, ni l'araignée de tisser sa toile.Le coeur des humains ne distingue pas les feintes des coups mortels.

Une question harcelante, impossible à éluder. Faut-il vraiment la mort pour que le prix de la vie apparaisse? Faut-il que je te perde pour savoir combien je t'aimais? N'est-il pas temps d'introduire dans nos quotidiens une autre conscience, une autre manière d'être, une discipline tendre?
Rendre hommage à la vie. Chaque jour de neuf et jusqu'à la fin de nos jours!

Pour éviter le sort de ce héros antique dont le nom me fait la nique.
A l'instant où la jeune paysanne qui lui a offert une nuit de délices s'éloigne sur le chemin, il la reconnaît! A son dos! A sa démarche! C'est la déesse Aphrodite elle-même! Trop tard hélas, puisque, avant qu'il n'ait de quelques bonds pu la rejoindre, elle s'est dissoute dans la brume matinale!

..."

Christiane Singer

mercredi 13 juillet 2011

Kenavo!

Merci BZH!



Kenavo!

mardi 12 juillet 2011

Où cours-tu?

« ..."Où cours-tu?" La suite de la phrase d'Angelius Silesius:"Ne sais-tu pas que le ciel est en toi?" n'était pas encore de saison.

"Ne sais-tu pas que l'enfer est en toi?" est hélas la première version du message.

Il me fallait d'abord entendre qu'il était tout-à fait inutile de courir si vite puisque ce que je fuyais était déjà soigneusement cousu dans ma peau.
Que la première étape fût d'arriver d'abord au coeur de mon désastre, de m'y installer pour le contempler, me scandalisa autant que mon ami Job. Je l’ai toujours beaucoup aimé, ce Job, aimé et admiré, n’ose-t-il pas dans son désespoir virulent retourner la question et interpeller Dieu : « Où cours-tu ? Pourquoi te dérobes-tu à moi et à mes supplications ? »

Sublime renversement-mais sans fruit aucun. Ce que Job doit aussi entendre, c’est que Dieu ne dresse pas ses tentes au pays de la lamentation. Partout où résonnent et grincent suppliques, jérémiades et revendications, il ne comparaît pas. Son absence hante depuis toujours ces régions. Il nous veut sorti des marécages de la lamentation et des désespérances- en dépit de tout. Il nous veut ailleurs.

« Où cours-tu ? »
… »


Christiane Singer

samedi 2 juillet 2011

La voie du coeur


« Un être matérialiste vit dans un climat de « non ». Un être spirituel vit dans un climat de « oui » et l’être qui se prétend spirituel tout en vivant dans un climat de « non » vit dans un matérialisme spirituel qui ne le conduira jamais au but. Un être matérialiste affirme que la dignité de l’homme est dans le non, c’est-à dire dans la négation, et un être spirituel affirme que la dignité de l’homme est dans l’affirmation, dans l’attitude positive : ce qui est EST. Cette attitude positive peut-être décrite en termes très rigoureux : le réel, c’est ce qui est. Sur ce qui est, le mental surimpose ce qui devrait être, créant par là une irréalité ; mais la même vérité peut-être dite dans un autre langage qui est celui de l’amour.


Vous savez bien que ce qui est folie aux yeux des hommes est sagesse aux yeux de Dieu. Si vous voulez vous rapprocher du tout ultime qui, lui seul, est la réponse absolue, vous ne pouvez pas en même temps vous réserver le droit de détester ce que vous détester.

Il n’y a qu’un plan sur lequel vous puissiez dépasser toute limite, c’est celui du cœur, celui du sentiment, que vous ayez arrêté vos études à la troisième après avoir raté le brevet deux années de suite ou que vous soyez agrégé de mathématiques. Chaque émotion, au contraire, est l’affirmation de la limitation. Moi, dans ma limitation, je suis flatté, je suis gratifié et, momentanément, « je ne me sens plus » tellement l’émotion heureuse m’emporte. Le dépassement des émotions c’est l’accès au sentiment, une intense vie du cœur qui n’est ni morne ni tiède, dans laquelle nous nous sentons particulièrement vivants et émerveillés de vivre.
… »

Arnaud Desjardins

vendredi 1 juillet 2011

Dharana, 6 ème étape


"Desa bandhah cittasya dharana

La concentration(dharana) est le fait de maintenir l’attention sur un point.

Dharana signifie « focaliser l’attention ». Focaliser l’attention sur un point choisi, à l’intérieur ou à l’extérieur du corps, est la concentration. Celle-ci permet de contrôler les fonctions mentales et de les réunir en un seul point.

Lorsque la maîtrise des cinq étapes préliminaires du yoga, de Yama à Pratyahara est atteinte, on peut commencer à apprendre l’art de focaliser le mental et la conscience. Dharana est établi lorsque le mental reste stable de lui-même, ou se concentre sur un objet stable.
Le sadhaka développe la stabilité émotionnelle par la pratique de Yama et Niyama. Grâce à Asana il garde son corps, la demeure de l’âme en bonne santé. Par le Pranayama, il empêche la dispersion de l’énergie en contrôlant ses flux pour la distribuer de manière juste dans son corps et son esprit. Pratyahara lui permet de développer sa volonté, le détachement des organes des sens et la clarté des pensées. C’est le début de la culture du cerveau. Lorsque les affaires du monde lui sont devenues indifférentes, il est prêt à commencer la quête intérieure, enrichissant son esprit par Dharana. Dhyana et Samadhi mènent la conscience vers la quête la plus intérieure (antaratma sadhana), vers l’âme elle-même."

Lumière sur les Yoga Sutra de Patanjali, Iyengar